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2021
Impact du mode d’accouchement sur la cinétique pondérale du nouveau-né allaité
En 2020, alors que j’effectuais des consultations d’allaitement en secteur Maternité, j’ai pu constater que de nombreux appels avaient pour objet « une perte de poids rapide chez des nouveau-nés de moins de 24h ». Leur point commun ? Ils étaient à chaque fois nés par césarienne. Après une revue de littérature sur ce thème, j’ai eu la chance de pouvoir recenser et traiter une centaine de dossiers et d’en extraire la cinétique pondérale de chaque enfant selon le mode d’accouchement.
Ce travail de recherche a fait l’objet d’un article dans la revue Soins Pédiatrie/Puériculture chez Elsevier-Masson en 2021.Dans diverses études, l’introduction des préparations pour nourrissons dès le séjour en maternité montre une augmentation des risques d’échec d’allaitement maternel et de développement d’une allergie aux protéines de lait de vache. Comment les éviter lorsque le nourrisson perd du poids de façon “anormale” ? Une équipe de la polyclinique Majorelle, à Nancy, a étudié l’impact du mode d’accouchement sur le poids du nouveau-né afin d’améliorer son accompagnement dans le respect des besoins réels et des rythmes de chaque enfant.

Mes travaux & publications
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2016
Le don personnalisé de lait maternel frais en néonatologie
En 2013, Infirmière Puéricultrice en Réanimation néonatale, je me suis posé la question de nos pratiques concernant le don de lait maternel personnalisé aux grands prématurés, qui semblaient varier d’un établissement à l’autre. Après m’être inscrite au Diplôme Inter Universitaire en Lactation Humaine et Allaitement Maternel (DIULHAM), j’ai pu, dans le cadre de la rédaction de mon mémoire, contacter 42 maternités françaises ayant un service de néonatologie de Niveau 3 pour échanger avec les professionnels sur leurs pratiques. Ce travail passionnant a débouché sur la validation de mon diplôme avec les félicitations du jury, et d’un article dans la revue Soins Pédiatrie/Puériculture chez Elsevier-Masson en 2016.
Le don de lait maternel frais en néonatologie est encadré par une circulaire de 1997 et des recommandations de 2005. Les résultats d’une enquête menée en 2013 montrent que les pratiques en la matière sont très variables d’un centre de néonatologie à un autre. Il semble nécessaire d’adopter un consensus national sur les conditions de ce don en néonatologie, afin d’adapter et d’uniformiser les pratiques.
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2011
Sa vie entre nos mains
Infirmière DE en formation à l’Institut de Formation des Infirmières Puéricultrice, j’ai réalisé mon travail de fin d’année sur le toucher en néonatalogie. J’ai pu approfondir les sujets du développement des 5 sens du tout-petit, de ses compétences, du vécu de ses parents et des relations parents-soignants en néonatologie. Après quelques lectures sur la théorie de l’attachement et l’ouvrage de Tiffany FIELD sur les « Bienfaits du Toucher » ; puis, m’appuyant sur mon expérience professionnelle, mon mémoire s’est naturellement construit sur les différents touchers et ses bienfaits pour les nouveau-nés.
Suite à la conceptualisation du rôle de la puéricultrice en néonatologie, de la prématurité et d’études cliniques sur les bienfaits du toucher, j’ai choisi d’interrogé plusieurs personnes concernées par ce soin (parents, pédiatre, kinésithérapeute, psychologue, puéricultrices, infirmières et auxiliaires de puériculture) afin d’en retirer les avantages et les inconvénients du toucher, sa représentation, sa pratique, etc. Il s’est révélé être un soin positif, un élément crucial dans l’attachement parents-enfant, et l’un des principaux moyens de communication et de réassurance du nouveau-né prématuré. Face aux divers freins évoqués par les professionnels, j’ai tenté de mettre en place un projet d’action centré autour de l’intégration des touchers contenant, enveloppant, relationnel et du peau à peau, aux soins du quotidiens et dans l’accompagnement des parents dans la rencontre de leur enfant. Dans ce travail, on comprend la complexité de la mise en place d’un tel projet de soin malgré son bienfondé, l’importance des connaissances de la puéricultrice et le poids que peut avoir l’humanisation des soins en néonatologie.
